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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 19:04

 

Muladhara Chakra

 

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Emplacement – à la base de la colonne vertébrale (à l'extrémité du filum terminale), dans la zone entre l’anus et les parties génitales, dans le plan subtil.

Représentation symbolique – une fleur de lotus à 4 pétales (4 nadis ou canaux énergétiques), correspondant aux lettres sanscrites va, ça, sha, sa.

Représente – une conscience objective, la prise de conscience concrète terrestre, physique.

La fonction psychique contrôlée – la volonté de survivre, il contrôle l’instinct de conservation, l’état de sécurité intérieure, la confiance en soi au niveau physique, le désir d’accumulations matérielles, la profession ou le métier choisi, le sentiment de stabilité, l’appartenance au groupe et l’identité de groupe (familiale).

Appréhensions essentielles – La peur de survie physique, l’abandon par le groupe ou la perte de l’ordre physique, la peur d’être attaqué ou agressé.

Réactions spécifiques dans le cas de la perturbation énergétique – fuite ou peur. Au mûlâdhâra on relie également : la cupidité (lobha), la fausse connaissance, la crédulité, le désillusion, les sensations organiques sourdes et inertes, la satisfaction d'un matérialisme grossie, obtus et la force qui produit le sommeil.

L’élément avec lequel il nous met en résonance – les énergies subtiles de la terre

Organe des sens – le nez

Sens – l’odorat

Couleur spécifique – jaune-argile

Les divinités correspondantes à ce centre de force dans la tradition hindoue sont Brahmâ et sa shakti, Dâkini.

L’animal symbolique du centre subtil de force Mûlâdhâra Chakra est l’éléphant.

Le mantra associé à la base est LAM qui signifie la masse, la force du poids et la stabilité caractérisant les manifestations du tattva de la terre. Au centre est le symbole du principe çakti, un triangle renversé, contenant le svayambhûlinga, « le pouvoir qui existe par soi-même », sur lequel est marqué en rouge le mantra du désir, KLIM. Ici la Kundalîni est représentée endormie, enroulée en trois spires et demie autour du linga, obstruant de sa tête le « seuil  de Brahman », l'accès à la sushumnâ qui part du centre de ce cakra.

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En général, l’être humain ne se manifeste pas dès le début comme un être conscient, avec une volonté personnelle. Ce sens de l’identité se développe plus tard, en suivant plusieurs étapes, de l’enfance jusqu’à la maturité.

La vie commence par l’appartenance à la conscience d’un certain groupe à partir duquel nous assimilons un système de valeurs, transmis de génération en génération, mais duquel nous recevons aussi les préjugés, les peurs et les faiblesses.

Nous héritons de notre groupe son attitude envers d’autres groupes ethniques, raciaux ou religieux, ainsi qu’un système de croyance qui mêlent la vérité avec la fiction.

C’est un sentiment puissant d’appartenir à une famille ou à un groupe où il existe une totale harmonie au niveau physique, émotionnel et spirituel. Une telle union nous confère de la force – autant que nous réalisons des choix en consonance avec ceux du groupe.

En même temps nous avons intérieurement un profond désir d’explorer nos capacités créatrices, de développer notre force individuelle personnelle. Ce désir se trouve au-delà de toutes nos démarches de devenir “conscients”. Le voyage humain universel vers la perfection suppose de devenir conscients de notre pouvoir et d’apprendre la façon d’utiliser ce pouvoir.

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Devenir conscient de la responsabilité qui se cache dans le pouvoir du choix représente l’essence de ce voyage.

L’évaluation de nos convictions est une nécessité spirituelle et biologique. Les moments de crise de notre vie soulignent que nous devons nous libérer des croyances qui ne nous soutiennent plus dans notre développement spirituel. Ces points de carrefour où nous devons choisir entre évoluer et stagner sont les plus difficiles épreuves. Chaque nouveau carrefour signifie entrer dans un nouveau cycle du changement, et le changement signifie au préalable quitter ce qui nous est familier, connu et l’orientation vers une nouvelle étape de la vie. 

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L’évolution spirituelle nous incite à retenir seulement des influences de groupe celles qui sont positives, bénéfiques et de renoncer aux autres.

La prédominance énergétique dysharmonieuse à ce niveau est le signe d’une excessive préoccupation de ne pas être blessé par les autres.

 

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L’être humain qui présente ce genre de dysharmonie a presque toujours peur d‘être attaqué ou, par contre, a une puissante tendance à attaquer les autres selon la polarité sur laquelle le déséquilibre se manifeste. La peur impliquée à ce niveau est le plus souvent une peur intense, irrationnelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

B
<br /> Intéressant comme article.<br /> <br /> <br />
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